Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

17/01/2013

Le bruit court

 

 

Le bruit courait que plus personne ne voulait investir en France, que des hommes de culture s’expatriaient, que le spectacle vivant était bien malade.

Vous saurez ce que valent ces rumeurs en constatant vous-même que, grâce à la ténacité, la volonté, le goût du risque, la confiance dans le Théâtre, Philippe Tesson, Stéphanie Tesson et Charlotte Rondelez viennent de rouvrir le théâtre de Poche-Montparnasse après des mois de travaux.

Et quel changement ! Le lieu est transformé, mieux, métamorphosé. Deux salles pour les spectacles, et, nouveauté, du hall d’accueil étroit, il ne reste rien. Dès l’entrée, la boîte à sel passée, un grand espace convivial vous accueille, avec tables, chaises, et un long bar où Yannick vous propose boissons et restauration légère.

Vous en aurez besoin, car, bientôt il vous sera possible de rester en ses murs de 15 h à  23 h. Pas tous les jours, certes, mais jugez !

Le Mal court  d’Audiberti à 21 h : c’est commencé et nous allons vous en rendre compte.

Inventaires de Philippe Minyana, à partir du 24 janvier à 19 h, dimanche à 17 h 30.

To be Hamlet or not de Charlotte Rondelez  à partir du 18 janvier à 20 h, dimanche à 17 h

 La Gloire de mon père  d’après Marcel Pagnol, à partir du 27 janvier, le mercredi à 17 h, le dimanche à 15 h.

« Monologues du poche », une leçon d’Histoire de France, de Maxime d’Aboville, le samedi à 15 h à partir du 16 février.

Le bruit court aujourd’hui que le Théâtre est plus vivant que jamais, qu’on peut croire en l’avenir et que l’imagination est enfin au pouvoir.

 

 

 

Théâtre de Poche-Montparnasse

75, bd du Montparnasse

www.theatredepoche-montparnasse.com

01 45 44 50 21

 

 

22/09/2011

" Sans blague ! "

 

 

 

Quelques mesures d’un limonaire le précèdent. Puis Brock entre par la salle, valise à la main et, sur la tête, un drôle de petit chapeau tyrolien à plumes. Il salue les spectateurs « Ah ! C’est toi ! » « C’est nous ! ». Il offre une plume, il grimpe sur scène. Une guirlande de lampes s’allume, comme pour le bal du 14 juillet. Mais ce soir, c’est le « bal d’Obaldia », le roi de la soirée, et le petit homme jovial qui l’ouvre, est un drôle de clown, tantôt Auguste, tantôt clown blanc, en passe de devenir le roi des clowns, comme le célèbre Grock dont son pseudonyme s’inspire.

Brock, nous l’avions entendu d’abord en voix off, bruiteur, complice de Victor Haïm dans La Peau d’un fruit. Puis il enchanta les Fantaisies de Stéphanie Tesson, chaque année, à Versailles et dans des jardins remarquables. Et en juin dernier, il fut le comédien protéiforme de sa revue d’un monde en vrac. Il change de voix, il change de sexe, il change d’époque, de personnages, il est humain, animal, végétal, il est une troupe théâtrale à lui tout seul. « Sans blague ! »

Stéphanie Tesson, pour le festival Obaldia, a cousu des textes choisis de notre Immortel*, et, les a confiés à Brock, pour un florilège poético-naturalo-érotico-caustique. Qu’il soit râleur réactionnaire : « que des manchots ! des impotents ! », mère désabusée, star déchue, aventurier désabusé : « laissez-moi reposer sur le ventre des veuves ! », suborneur de pucelles, petit nègre qu’on « trouvera bien le moyen d’expulser », Brock joue tout avec brio. Et René de Obaldia glissant d’un genre à l’autre avec un anarchisme éblouissant, le maître a trouvé en lui l’interprète idéal.

Presque pas de décor : une table de bistro, une chaise, un porte manteau, Stéphanie Tesson installe et dirige son comédien avec art et simplicité, les lumières de Florent Barnaud donne la tonalité, la musique de Frédéric Ozanne, le tempo.

C’est un début de soirée pour spectateurs gourmets. On peut enchaîner avec Du vent dans les branches de sassafras. Et croire de nouveau que la vie vaut la peine d’être vécue…

 

 

* René de Obaldia a été élu à l’Académie-Française en juin 1999.…

 

Au bal d’Obaldia, florilège de textes de René de Obaldia

Du 21 septembre au 23 octobre

Théâtre du Ranelagh à 19 h, en alternance avec L’Amour à trois

www.theatre-ranelagh.com

01 42 88 64 44

 

25/06/2011

Festival Obaldia

 

 

La rentrée s’annonce talentueuse. Et pas triste ! Du moins au Théâtre du Ranelagh. Catherine Develay qui le dirige, va célébrer René de Obaldia.

Rendre un hommage à un poète vivant ? Avouez que c’est bien plus plaisant pour l’auteur qui avoue : « se griser à sa propre source » ! Depuis qu’il est devenu Immortel, (en 1999) ce diable d’homme a rajeuni. Depuis la saison dernière, il tient l’affiche avec Obaldia sur scène. Une vraie gageure ! Une heure sur les planches à deviser élégamment (et malicieusement) de son œuvre, le regard amusé, le sourire aux lèvres, et, d’anecdotes, en lectures, il nous livre son œuvre. obaldia,théâtre du ranelagh,le douarec,stéphanie tesson,pierre jacquemont,brock

Il participera donc en personne à ce Festival René de Obaldia. Et,  parce qu' il jubile d'être ainsi fêté, il vient voir les compagnies, précise , explique (quand on lui demande), assiste aux répétitions, accepte les propositions, et les metteurs en scène, les comédiens sont tous devenus obaldiens !

Dès le 9 septembre, soyez prêts ! Entrez dans son univers espiègle avec Du vent dans les branches de sassafras où les joyeux cow-boys de Thomas Le Douarec vont prendre les armes contre le chef comanche Œil de Lynx…

Il y aura aussi L’Amour à trois, toujours sous la direction de Thomas Le Douarec. Puis Stéphanie Tesson dirigera Brock dans Au bal d’Obaldia à partir du 21 septembre. Pierre Jacquemont fera chanter Les Innocentines dès le 1er octobre et les Fantasmes des demoiselles à partir du 26 octobre.

Pour compléter ce cycle, le lundi à 21 h, les amis de René de Obaldia, viendront dire, lire et chanter, ce qui n’a pas pu être programmé.

De belles soirées en perspectives ! Qu'on se le dise : Monsieur le Comte est servi !

 

 

 

 

Photo © Lot

 

 

Festival René de Obaldia

Théâtre du Ranelagh

01 42 88 64 44

Du 9 septembre au 19 novembre